Reconstruction post-crise/ Gouvernement d’union ou de bonne gouvernance
Le mercredi 01 juin dernier, la liste des différents membres du gouvernement de la reconstruction post-crise est connue. Dans la formation de ce gouvernement, une porte était ouverte au FPI, le parti de l’ancien chef d’Etat déchu, afin de justifier plus son caractère de gouvernement, d’union Nationale. Mais ce parti qui a martyrisé la Côte d’Ivoire dans toute sa composante n’a pas saisi cette belle perche pour se redorer son image dans la reconstruction du pays. Et comme l’a soutenu son Président par intérim, Le Pr Mamadou Koulibaly : « Que celui qui a gagné les élections, assume son pouvoirs». A l’analyse, le Président Ouattara a les Hommes et les moyens nécessaires pour assumer sa gouvernance. Reconnaître la victoire du Président Alassane après avoir plongé le pays dans le gouffre n’est que subversive et condescendant. La vérité est que la place du FPI est dans l’opposition ou il entend pleinement jouer son rôle. Ainsi le plus important pour les ivoiriens, n’est pas de mélanger la bonne graine à la mauvaise. Mais plutôt de dispatcher les bonnes graines des mauvaises en vue non seulement d’avoir une bonne semence et donc par ricocher d’avoir une bonne récolte. Car le FPI avec ses corollaires de maux orchestrés sur la Côte d’Ivoire, se distingue comme le mauvais élément qui pourrait corrompre les bonnes mœurs. Donc leurs non participation a un gouvernement d’union n’est qu’un gain pour notre beau pays. L’objectif majeur dans ce gouvernement de reconstruction post-crise est non seulement de guérir les meurtrissures et les déchirures des cœurs. Mais c’est de prôner surtout la bonne gouvernance gage d’un développement harmonieux. L’homme affable ADO ne serait mettre dans son administration une personnalité, qui n’a n’y compétences, n’y valeurs et qui plus est de moralité douteuse. Les ministres proposer par le premier ministre Guillaume Soro et entériné par le Président Ouattara sont des hommes et des femmes de charismes et de compétences, qui pourront accompagner et suivre la politique de bonne gouvernance qui est la quintessence même de l’élection du président Ouattara à la magistrature suprême. La bonne gouvernance créer nécessairement la richesse dont ne pourront jouir que le nouveau type d’ivoirien soucieux du travail bien fait. Car ne dit-on pas que la récompense se trouve toujours au bout de l’effort ? En sommes, le gouvernement œuvrant pour la bonne gouvernance sera l’idéal pour la reconstruction post-crise.
JB Kouakou
Jbkouakou@hotmail.fr